La nature!
et bien oui, jusqu'à présent, je n'ai parlé que des animaux, il faut parler pourtant des 2 sujets de ce blog.
ASTUCES POUR AIDER A LA PRESERVER
Petit rappel : (pris sur: http://naturendanger.canalblog.com )
Une maison plus saine, un travail et des loisirs moins polluants, un mode de vie plus écologique... Pour vivre mieux, nous devons d'abord respecter notre environnement. Ne pas gâcher l'eau, choisir un réfrigérateur en fonction de sa consommation, économiser le papier en imprimant recto-verso... Ces petits gestes prennent peu de temps et font du bien à la planète - comme d'ailleurs, à notre porte-monnaie. Chacun peut les accomplir sans effort. Encore faut-il agir avec discernement.
Et vivre mieux, c'est d'abord améliorer son environnement quotidien : mieux s'alimenter, nettoyer sans polluer, bien trier, se chauffer intelligemment... et repérer les vrais bons gestes.
J'aère au lieu d'utiliser des désodorisants
Ouvrir ses fenêtres, même en ville, est le moyen le plus écologique de chasser les mauvaises odeurs. Des tests réalisés par le magazine Que Choisir ? révèlent que la majorité des désodorisants d'intérieur contiennent des substances cancérigènes, comme le formaldéhyde (1) et le benzène (2). Les plantes telles que l'azalée, le ficus benjamina, le caoutchouc et le schefflera ont des propriétés dépolluantes : elles absorbent les toxiques par leurs feuilles ou leurs racines.
J'équipe ma maison de capteurs solaires
L'installation, plutôt coûteuse (entre 3.000 et 25.000 €), n'est rentable qu'au bout de nombreuses années (10 ans en moyenne, contre 3 ans pour un chauffage au bois). Dans le cadre d'une filière bois-énergie bien gérée, ce dernier n'aggrave pas le réchauffement de la planète : le CO2 libéré pendant la combustion correspond à celui qui a été absorbé pendant la croissance des arbres. L'équipement solaire reste très intéressant pour les collectivités : Montmélian, une ville savoyarde de 4.000 habitants, s'est pourvue de 1.000m2 de panneaux solaires. La facture municipale de gaz a diminué de 74%, et le rejet annuel de gaz à effet de serre, de 60 tonnes.
Je trie tous mes déchets
Le tri permet notamment le recyclage des plastiques : une tonne recyclée permet d'économiser 600 à 800 kg de pétrole brut. Mais le "tout-tri" n'est pas la panacée. Pour fonctionner, les incinérateurs ont besoin d'être "nourris" d'un minimum de matières recyclables, comme les ordures organiques ou le plastique. Inutile de trier l'emballage du jambon : gras, il sera d'emblée incinéré.
De toute façon, le tri le plus méticuleux ne règle pas le problème du volume croissant de déchets. Mieux vaut réduire celui-ci à la ressource en évitant les produits qui nécessitent beaucoup d'emballages (40% du contenu de nos poubelles) ou en posant un autocollant "Stop pub" sur sa boîte aux lettres (le courrier non adressé représente un million de tonnes de déchets par an), un geste déjà accompli par plus d'un million de ménages. De toute féaçon, sur les 360Kg annuels de déchets produits par chaque Français, seuls 20% sont recyclés. Le ministère de l'Ecologie a fixé l'objectif de 250Kg d'ici à 2010, et 200 d'ici à 2015.
Je brûle moi-même mes déchets
Les incinérateurs sont responsables du tiers des rejets de dioxine dans l'atmosphère. Brûler ses déchets "naturellement" peut donc sembler une bonne idée. C'est tout le contraire ! La fumée dégagée est mille fois plus polluante que celle des incinérateurs. Mieux vaut confier ses poubelles aux services publics. Un exception : le compost des matières organiques, qui représentent 20 à 30% des déchets. Si l'on vit en appartement, on peut investir environ 150€ dans un composteur à lombrics.
De la taille d'une grosse poubelle, il convient à une famille de 6 personnes. Correctement employé, il est inodore et l'humus obtenu peut être utilisé dans les plantes en pot.
Pour mon bébé, j'utilise des couches lavables à la place des jetables
Chaque nourrisson "consomme" en moyenne une tonne de couches jetables. Faut-il donc utiliser des couches en tissu, lavables ? Une étude de l'Agence Britannique pour l'Environnement, qui a planché durant quatre ans sur ce sujet, estime que couches jetables et lavables utilisent la même quantité d'énergie, de la production au nettoyage. En Grande-Bretagne et en Belgique, certaines villes proposent des services à domicile : chaque semaine, les couches lavables sont collectées et lavées selon des méthodes économes en énergie.
L'effet papillon
Le savon naturel, c'est bon pour les ours polaires
En privilégiant les cosmétiques à base d'ingrédients naturels, par exemple le savon de Marseille à la place du gel douche (mon pharmacien me les offre à chaque fois que j'effectue un achat dans son officine, il est chouette mon pharmacien), et les détergents certifiés par l'Ecolabel européen, vous faites un geste pour les ours polaires. Comment ?
En limitant la présence dans l'environnement de substances toxiques qui voyagent, en empruntant les courants aériens ou maritimes, jusqu'au bout du monde. Des prélèvements sanguins effectués sur les ours du Groenland révèlent des concentrations très élevées de pesticides, de substances ignifugées bromées (traitement anti-feu des ordinateurs), de tensioactifs (bain moussant). Ces toxines ont pour origine des villes, des champs, des industries situés à des centaines, voire des milliers de kilomètres de la banquise.
Situés au sommet de la chaîne alimentaire, les ours polaires concentrent tous les polluants accumulés dans la graisse des phoques et des poissons dont ils se nourrissent. Avec des effets sur leur croissance, des troubles du comportement et de la reproduction.
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